Un conte de » fait » !
Au Burkina Faso
IDRISSA,
témoin des bienfaits extraordinaires de la Spiruline
Article de Gilles Planchon
paru dans « Les petites nouvelles de la spiruline »
de Jean-Pierree Jourdan
Il s’agit de l’histoire d’un petit enfant nommé Idrissa. La scène se passe dans le Centre Nutritionnel de Koupela à l’ouest de Ouagadougou.
Entre la vie et la mort, dans un état de dénutrition extrêmement avancé, Idrissa est dans les bras de sa maman où il est suspendu à un sein flétri qui depuis longtemps ne le nourrit plus.
Idrissa Ilboudo, 19 mois, 4,4kgs.
Comme des centaines d’enfants qui passent tous les ans dans ce centre, Idrissa est pris en charge par l’infirmière. Il va recevoir les compléments nutritifs conventionnels : d’abord du lait enrichi Nutris et F4, et puis viendra le Plumpy Nuts.
Mais le destin de cet enfant sera tout autre : il a été choisi pour témoigner des bienfaits de la Spiruline, un aliment qui nourrit vraiment. Par une providence bienfaisante, le centre reçoit aujourd’hui la visite d’un toubab (un blanc), accompagné de Dieudonné, le représentant local de l’association « Les Baobabs de Sapaga ». Ils viennent y présenter les bienfaits de la Spiruline.
La Spiruline est déjà bien connue au Burkina-Faso ; à une époque, le ministère de la santé en a fait une grande promotion, et a même financé une culture industrielle afin de fournir les Centres Nutritionnels du pays. Des intérêts qui nous dépassent leur on fait oublier ce beau projet, les laboratoires pharmaceutiques ayant certainement des propositions plus attrayantes pour eux. Les jours d’Idrissa sont comptés.
Sous ses yeux, dans lesquels demeure une lueur d’espoir, la Spiruline est présentée :
« La Spiruline est très digeste, bla, bla,bla…
Son efficacité a été démontrée et validée par le ministère de la santé… Sa composition est exceptionnelle… aliment le plus riche en protéines, fer, et béta carotène, calcium, et de plus, riche en zinc, si important pour ces enfants….
– Elle augmente les défenses immunitaires, permet de reconstituer la flore intestinale, et redonne rapidement l’appétit aux enfants qui ne peuvent plus manger… »
A ces mots, les yeux d’Idrissa se mirent à briller de plus en plus, comme si à lui seul il incarnait l’espoir de tous les enfants du monde pour qui la Spiruline est la solution.
« Vous n’avez rien à perdre ; la Spiruline vous est offerte par l’association française « Les Baobabs de Sapaga », et puis vous pouvez donner la Spiruline comme nourriture avec vos compléments nutritionnels. »
Sur ce, l’infirmière s’empressa d’introduire dans la sonde d’Idrissa, mélangés à du lait, 2 grammes de Spiruline.
On s’est ensuite entretenu longuement avec le directeur de l’hôpital pour le persuader qu’il accepte officiellement la Spiruline comme partie des traitements nutritionnels dans son centre. Comme souvent, la peur d’aller à l’encontre des courants officiels se fit entendre ; il demanda de lui prouver que le ministère de la santé était toujours bien en accord avec le fait de distribuer la Spiruline aux enfants dénutris, ce qui n’est pas difficile au Burkina.
Finalement, c’est Idrissa qui le convaincra : 10 jours après l’entretien, l’infirmière en chef, forte d’une expérience de plus de dix ans dans l’utilisation des compléments nutritionnels conventionnels, vint lui témoigner avec enthousiasme de la récupération miraculeuse (selon ses termes) de l’enfant : «il a récupéré beaucoup plus vite qu’avec uniquement les Nutrisets et Plumpy Nuts, c’est une évidence ; son état s’est amélioré beaucoup plus rapidement. Il a pris 100g par jour ; il est passé de 4,4 Kgs a 5,5 Kgs en 11 jours ; il se tient debout, et puis ses yeux parlent ; il est plein de vitalité, il a repris le chemin de la vie. » Les résultats allant au-delà de toute espérance, l’infirmière a même pris l’initiative d’arrêter Nutriset, et de l’alimenter uniquement avec la Spiruline.
Après 11 jours d’alimentation à la spiruline : 5,5 kgs.
Prise de poids : 100 grammes par jour.
Le Centre Nutritionnel accepte de donner dorénavant la Spiruline provenant d’une ferme burkinabée et financée par l’association « Les Baobabs de Sapaga ». Ils ont estimé que le coût pour le traitement d’un enfant reviendrait à 3 euros par enfant pour 20 jours.
Il faut espérer que ce témoignage, qui s’adresse moins au scientifique qu’à l’humain en nous, contribue lui aussi à la prise de conscience des extraordinaires bienfaits de la Spiruline, et qu’avec toujours plus d’enthousiasme encore, nous puissions concrètement en faire bénéficier ceux qui en ont le plus besoin. Rêvons ensemble du jour où Nutriset et Plumpy Nuts, conscients des extraordinaires qualités de la Spiruline, l’intégreront à leurs programmes qui touchent des millions d’enfants de par le monde. Pas vrai, Idrissa ?
A 19 mois, Idrissa peut enfin se tenir assis.
Idrissa après 26 jours d’alimentation à la spiruline : 7 kgs